Google, le moteur de recherche le plus utilisé de la planète, est accessoirement l’un des acteurs du numérique le plus puissant. Il est intéressant aujourd’hui de connaître comment fonctionne le moteur de recherche Google, par curiosité d’une part, mais d’autre part pour mettre toutes les chances de son côté pour référencer correctement son site internet immobilier.
Un courtier immobilier se rend bien compte qu’il est primordial de nos jours d’avoir une présence solide sur le web. La création d’un site internet est une chose, mais le rendre visible en est une autre. Mais alors comment Google gère le positionnement du site ? Par quels algorithmes passe-il pour mettre en avant plus ou moins tel ou tel site internet ? Quels éléments sont analysés ? Voici quelques éléments de réponse afin de cerner le processus derrière le référencement d'un site Internet.
Les algorithmes de Google sont assez nombreux, et certains sont plus importants que d’autres. Chacun joue un rôle bien précis pour rendre les résultats de recherche toujours plus précis et en adéquation avec les requêtes des internautes, leur positionnement, tout en surveillant que les sites internet indexés jouent le jeu du « bon » référencement.
1. Google PANDA : qualité des contenus
Lancé en 2011, Google Panda étudie la qualité des contenus des sites internet, et surveille s‘il y a du contenu dupliqué sur un site. Il faut évidemment éviter ce genre de situation : un site qui ne publie pas un contenu exclusif sera moins valorisé, et votre site immobilier sera moins bien référencé. On peut même aller jusqu’à dire qu’un site qui met en ligne un texte que l’on trouve déjà sur la toile se verra sanctionner et pénaliser par Google. Pour mieux référencer le site internet de son agence immobilière, il faut faire attention d’y intégrer suffisamment de contenu, sans faire l’impasse sur la qualité du texte.
Il prend en compte de nombreux éléments pour évaluer la qualité des sites. Entre autres : texte avec un minimum de mots (300 ?), duplicate content, vitesse de chargement, contenu caché, erreurs 404, optimisation cadrée des métadonnées (title, balises h, alt), analyse des mots-clés, etc.
2. Google PENGUIN : qualité des liens entrants
Mis en ligne avril 2012, Google Penguin a été récemment mis à jour (fin septembre) sous sa version 4.0. Ici, l’algorithme pénalise la sur-optimisation des sites, et l’usage de pratiques de référencement douteuses (appelées black hat, tandis que le white hat est recommandé par Google). La surveillance des liens entrants sur votre site se fait par le biais de l’algorithme Penguin. Les fameux backlinks (liens vers votre site web) pour augmenter la réputation du votre site d’agence doivent désormais être choisis avec grande attention car nombreux sont ceux qui vous apporteront l’effet inverse de ce pourquoi vous êtes allé les chercher : une meilleure réputation. Référencer le site internet d’une agence immobilière doit désormais passer par le choix de la qualité et non de la quantité.
3. Google PIGEON : votre référencement local
Déclenché en juillet 2014, l’algorithme Google Pigeon joue la carte du référencement local. Lorsque vous faites une recherche, plusieurs éléments entrent en ligne de compte pour vous proposer des résultats de recherche collant le plus possible à votre demande, notamment la situation géographique.
Plusieurs outils Google sont d’ailleurs les fers de lance du référencement local : le très connu Google Maps, ainsi que Google My Business. Si tout le monde a déjà fait des recherches avec le 1er, le 2nd outil made by Google est davantage à destination des professionnels. Cela tombe bien, c’est notre cas. L’idée est de décliner l’identité et les informations liées à votre entreprise pour les rendre visibles dans les résultats de recherche Google, via une fiche de présentation.
Lorsque vous faites une recherche de type « activité + ville », l’idée est de référencement l’agence immobilière localement sur ces outils. Pour cela, il faut que les informations y soient renseignées, et que l’on puisse les retrouver à l’identique sur le site (nom de société, adresse, téléphone, horaires).
De plus, une fiche qui reçoit de nombreux avis positifs sur le système de notation de Google aura toujours les faveurs du moteur par rapport à d’autres sociétés encore vierge d’avis d’internautes.
4. Google Hummingbird : l’importance de la sémantique
Assez récent, l’algorithme Colibri attache beaucoup d’importance à ce qui entoure une requête, les liaisons que l’on peut lui prêter. Il est sensé améliorer la pertinence des résultats sur des requêtes formulées dans un langages naturel, ou sur des requêtes de longue traîne. Pour faire simple, l’idée est répondre à une phrase de manière précise. Pratique surtout sur mobile via la recherche vocale.
5. Mobilegeddon : un site compatible mobile, c’est mieux
La date du 21 avril 2015 a marqué les esprits avec une annonce retentissante. Un algorithme Google vient modifier l’ordre établi et décide de favoriser les sites web compatibles mobile : c’est le mobilegeddon. Tous les sites non pensés pour une bonne lisibilité sur smartphone et tablette se feront dépasser ceux qui respecte un format « mobile friendly ».
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et la révolution attendue n’a pas forcément eu lieu. Mais le message est clair : aujourd’hui, vous vous devez de sortir un site web compatible mobile. A tel point que Google a créé récemment le format AMP pour accélérer l’affichage des sites sur mobile en utilisant le cache du moteur de recherche.
Dernièrement, l’annonce que l’index mobile passerait prioritaire face au dekstop index va également dans ce sens. Plus vulgairement, l’indexation des sites (c’est-à-dire la prise en compte des sites web sur le moteur de recherche) se fera essentiellement sur la base mobile, et non, comme jusqu’à aujourd’hui, sur une base liée aux requêtes formulées depuis un ordinateur. Cela renforce l’idée qu’un site non « mobile friendly » se verra désavantager face à ses équivalents qui le seront !